Recevoir un diagnostic de handicap ou de maladie chronique quand on est jeune adulte peut bouleverser profondément. Études, travail, relations, autonomie... tout semble soudain remis en question. Beaucoup se demandent : « Pourquoi moi ? », d’autres ressentent de la honte, de la peur ou une immense fatigue morale. Et c’est normal.
Recevoir un diagnostic pour son enfant, qu’il s’agisse d’un trouble du spectre de l’autisme,d’un TDAH, d’une déficience intellectuelle ou d’un trouble moteur, vient bouleverser toute une vie familiale. C’est un moment qui fige le temps. Les mots du médecin résonnent longtemps après la consultation, laissant un vide, des larmes, des doutes, et parfois un silence lourd.
Parce qu’un diagnostic n’est pas qu’une donnée médicale : il touche à l’identité, à la parentalité, à la projection qu’on avait de son enfant. Mais il faut le rappeler avec force : un diagnostic ne change pas qui est votre enfant. Il ne fait que donner des clés pour mieux le comprendre.
Cet article a pour but de vous accompagner dans ce passage délicat, de mettre des mots sur ce que beaucoup ressentent, et d’ouvrir quelques pistes pour cheminer vers une forme d’apaisement.