Le montant maximum de l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH), octroyée par les Caisses d'Allocations Familiales (CAF) et les caisses de la Mutualité Sociale Agricole (MSA), s'élèvera à environ 1 016 € pour une personne seule à partir du mois prochain.
L'allocation aux adultes handicapés (AAH) connaîtra une augmentation de 4,6 % à partir du 1er avril, tout comme les autres prestations versées par les Caisses d'Allocations Familiales (CAF) et les caisses de la Mutualité Sociale Agricole, à l'exception des aides personnelles au logement (APL).
Pour les personnes seules bénéficiant de l'Allocation aux Adultes Handicapés (AAH) à taux plein, le montant mensuel va passer de 971,37 € à environ 1 016 € à partir du mois prochain, selon les calculs effectués par le site d'informations Handicap.fr. Les premiers paiements de cette allocation revalorisée seront effectués en mai, pour le mois d'avril.
Il convient de noter que le montant de l'AAH peut être ajusté en fonction d'autres ressources perçues par ailleurs, telles que les salaires ou les pensions d'invalidité.
En outre, Handicap.fr précise que cette augmentation affectera également l'Allocation d'Éducation de l'Enfant Handicapé (AEEH), avec un montant de base (hors compléments) passant d'environ 142,70 € à environ 149,26 €.
Le gouvernement a dévoilé hier une stratégie nationale de lutte contre les maltraitances envers les personnes handicapées ou âgées. Cette initiative comprend notamment un programme de contrôle entre 2025 et 2030 des 9200 établissements médico-sociaux hébergeant des enfants et des adultes handicapés, afin de garantir le respect de leurs droits fondamentaux. De plus, le gouvernement prévoit de généraliser le contrôle des antécédents en matière de violences sexuelles, de harcèlement et de maltraitances, pour les intervenants, qu'ils soient professionnels ou bénévoles, dans les établissements médico-sociaux.
En réponse à la diffusion d'un reportage de "Zone Interdite" mettant en lumière les défaillances de l'État dans le secteur du handicap, la ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées, Fadila KHATTABI, a également annoncé le lancement d'une mission auprès de l'Inspection générale des Affaires sociales (Igas) dès cet été. Cette mission aura pour but de contrôler l'accompagnement et l'orientation des enfants handicapés en Institut Médico-Éducatif (IME), et ses conclusions sont attendues pour la fin de l'année. L'objectif est d'évaluer la pertinence de l'orientation des enfants vers ces IME, en prenant en considération la possibilité pour certains enfants d'intégrer l'école de la République.
Le festival Handiclap revient du 28 au 31 mars 2024 au Parc des Chantiers à Nantes pour une 37ème édition ! L’intention du festival est cette année encore plus affirmée : « bouger les lignes, casser les codes et changer les regards ».
Organisé par l’APAJH44 (Association pour adultes et jeunes handicapés du Loire-Atlantique), le festival poursuit le même objectif depuis sa création : favoriser par l’expression artistique, l’inclusion des enfants et adultes handicapés et ce, quel que soit leur handicap.
Chaque année depuis 2008, le 2 avril marque la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme. Pour célébrer cette occasion, des parents d'enfants autistes, membres de l'association Café Autisme Toulouse, ont élaboré des solutions pratiques visant à améliorer l'intégration et l'accompagnement des personnes en situation de handicap au sein de notre société.
Des prises de conscience cruciales émergent au sein de notre société. Un documentaire récent, mettant en lumière des cas de maltraitance, a incité les autorités à renforcer le contrôle des établissements sociaux et médico-sociaux accueillant des personnes handicapées. Et si la Journée mondiale de sensibilisation à l'autisme, le 2 avril, devenait l'occasion de propager et de soutenir la détermination des autistes, ainsi que de leurs parents et amis, à édifier une société plus inclusive tout au long de l'année ?
Selon l'Inserm, environ 700 000 de nos concitoyens présentent un trouble du spectre autistique. Cependant, moins de 30 % d'entre eux ont accès à un accompagnement dans des établissements spécialisés et des services médico-sociaux.
À la rentrée de 2023, d'après André Masin, président d'AFG Autisme, seulement 20 % des enfants autistes bénéficient d'une solution adaptée de scolarisation. Cette faible proportion s'explique par l'insuffisance des capacités d'accueil en classes spécialisées de type Ulis (unité localisée pour l'inclusion scolaire), ainsi que par le manque d'accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) qualifiés et rémunérés de manière adéquate en classe ordinaire. Ces lacunes contraignent les familles concernées à combler le vide laissé par l'État.
Dans une démarche de consultation et de co-construction, il serait envisageable d'organiser chaque mois une réunion entre les services du rectorat et les associations de parents d'enfants handicapés. L'objectif serait de concrétiser l'accès à la scolarisation en élaborant des solutions innovantes. Par exemple, certains étudiants en faculté de psychologie souhaiteraient concilier leur emploi d'AESH avec leurs études. Cela nécessiterait d'explorer des solutions juridiques pour faciliter le recrutement à temps partiel.
Découvrez "L'école de tous les possibles", une expérience novatrice menée par Anne Gautier et produite par C TON FILM productions. Ce documentaire captivant d'une durée de 52 minutes plonge au cœur de la genèse du Centre des Possibles initié par Laura Cobigo, une enseignante spécialisée déterminée et mère d'un enfant polyhandicapé.
Face à la priorité accordée à l'inclusion scolaire des enfants handicapés en France, Laura a pris l'initiative d'agir. Elle a mobilisé des fonds et a fondé une école sur mesure à Guidel, dans le Morbihan (56), accueillant 8 enfants âgés de 4 à 11 ans. Malgré les défis moteurs et cognitifs considérables auxquels ils sont confrontés, Laura nourrit une ambition claire : préparer ses élèves à l'inclusion scolaire dans un environnement classique. C'est une mission à laquelle elle et son équipe s'engagent pleinement au quotidien.
Cette initiative représente un espoir tangible pour ces enfants et leurs familles, qui jusqu'à présent avaient peu de solutions à leur disposition.
Après la diffusion du documentaire, ne manquez pas le débat animé par Rebecca Fitoussi dans "Un monde en doc".
Le lien pour visionner est disponible sur la plateforme de Public Sénat. →
