Le lundi je m'informe - 25/03/24

Nous nous retrouvons pour cette nouvelle semaine, notre dose d'actualité hebdomadaire ! 

Le C.C.A.S. de Menton recherche ses partenaires 


Depuis 2021, le C.C.A.S de Menton gère l’opération HANDIPLAGE sur la plage des Sablettes, du lundi au dimanche inclus de 9h à 13h.

Cette opération, à destination de toute personne en situation de handicap, permet l’accès à la baignade avec un accompagnement spécifique. 

Le C.C.A.S recherche pour les saisons estivales à venir, des partenaires(bénévoles, associations, professionnels, …) ou des mécènes pour faire vivre  ce lieu les après-midis. 

Si vous êtes sensibilisés par cette approche et afin de créer ce partenariat, merci de vous rapprocher de Christine DI CRESCENZO sur son adresse mail : christine.dicresenzo@ville-menton.fr.


 

Facilité d’accès à l’emploi pour les personnes en situation de handicap


La Cour des comptes a exprimé mercredi la nécessité de simplifier l'octroi des aides pour le recrutement ou le maintien dans l'emploi des personnes en situation de handicap dans la fonction publique.


Le Fonds pour l'Insertion des Personnes Handicapées dans la Fonction Publique (FIPHFP), chargé de cette mission, se voit recommander par les magistrats financiers de simplifier les procédures de demande d'aides disponibles dans son catalogue, selon un rapport portant sur sa gestion entre 2017 et 2022.


La Cour préconise également de simplifier les règles d'examen des demandes afin de faciliter et d'accélérer l'obtention des aides par les employeurs publics.


Créé en 2005, le FIPHFP vise à aider l'État, les collectivités locales et les hôpitaux à atteindre le quota légal de 6% d'employés en situation de handicap dans leurs effectifs. En 2022, le taux d'emploi direct de ces personnes s'élevait à 5,45% dans la fonction publique.

Pour atteindre cet objectif, le FIPHFP peut accorder des aides directes aux employeurs, telles que le financement de prothèses auditives ou de fauteuils roulants, ou bien signer des conventions engageant les employeurs sur plusieurs années à favoriser l'insertion ou le maintien dans l'emploi des personnes handicapées.


En dépit de réserves financières confortables ces dernières années, la Cour appelle le FIPHFP à démontrer rapidement sa capacité à utiliser ces marges principalement pour ses propres actions, plutôt que dans des partenariats de plus en plus importants, afin de justifier son existence en tant qu'établissement public indépendant.


La présidente du Comité national du FIPHFP, Françoise Descamps-Crosnier, et sa directrice, Marine Neuville, reconnaissent que les excédents budgétaires observés récemment ne sont pas structurels et sont en diminution. Ils doivent donc être prioritairement alloués à des dépenses d'intervention ponctuelles ou à des partenariats limités dans le temps, plutôt qu'à des dépenses de fonctionnement permanentes.


La Cour reconnaît également que depuis son dernier rapport sur le FIPHFP, la situation financière s'est améliorée et le taux d'emploi des personnes handicapées dans la fonction publique a continué à augmenter.


 

"Pour un accompagnement digne, Ensemble, sonnons l'alarme !"


Depuis plusieurs mois, les acteurs associatifs des secteurs de la solidarité et de la santé tirent la sonnette d'alarme concernant la situation des établissements et services à but non lucratif chargés de mettre en œuvre les politiques publiques de l'État et des départements. En collaboration avec l'Uniopss, dont notre association est membre, nous refusons de tolérer le maintien d'une inertie décisionnelle qui compromet les accompagnements au quotidien. C'est pourquoi nous lançons une pétition nationale intitulée "Pour un accompagnement digne, Ensemble, sonnons l'alarme !", notamment soutenue par notre présidente, Pascale Ribes, et nous appelons chaque citoyen à s'engager en faveur des solidarités et de la santé.


Alors que les budgets publics, pour certains en diminution en 2024 et avec des perspectives de réduction généralisée en 2025, ne permettent pas aux acteurs associatifs de remplir leurs missions, les témoignages convergent : notre pays ne peut actuellement garantir un accompagnement digne aux femmes, aux hommes et aux enfants qui en ont besoin. Les personnes âgées dépendantes, les personnes en situation de handicap, les enfants nécessitant une protection, les personnes sans domicile fixe, tous font face à un manque criant de solutions d'accueil et d'accompagnement. Des malades sont également en attente de soins.


Cette situation d'inertie, vécue au quotidien par de nombreux citoyens, leurs proches, les acteurs associatifs et les professionnel(le)s, est inacceptable. À chaque étape de la vie, nous sommes tous vulnérables, et chacun peut être concerné, que ce soit pour lui-même, un proche, un collègue de travail ou un voisin.


Uniopss lance donc une pétition intitulée "Pour un accompagnement digne, Ensemble, sonnons l'alarme !", appelant chacun à se mobiliser, y compris pour que ces enjeux soient discutés dans les conseils de la vie sociale des établissements.

Cette pétition appelle à définir des moyens à la hauteur des besoins, à mettre en place des mesures ambitieuses pour revaloriser les professionnels des secteurs de la solidarité et du soin, ainsi qu'à réaliser des états des lieux partagés par territoire, impliquant l'ensemble des parties prenantes.

https://www.change.org/p/pour-un-accompagnement-digne-ensemble-sonnons-l-alarme 



Hausse de 4,6 % des aides CAF dès avril : Découvrez les allocations concernées !

Chaque année, le montant des aides sociales subit des ajustements, en fonction de l'évolution des prix. Cette adaptation est calculée sur une période de deux ans, en prenant en compte les fluctuations annuelles de l'indice des prix à la consommation, à l'exception du tabac. Ainsi, les bénéficiaires anticipent cette augmentation mais ils attendent avec impatience son officialisation. Récemment, le ministère du Travail, de la Santé et des Solidarités a annoncé une augmentation de diverses prestations de la Caisse d'allocations familiales (CAF). Parmi celles-ci figurent l'Allocation aux adultes handicapés (AAH), la Prime d'activité, le Revenu de solidarité active (RSA), les Allocations familiales, et bien d'autres encore.


Chaque mois, les Français en situation de handicap bénéficient d'une aide appelée Allocation aux Adultes Handicapés (AAH). À partir du 1er avril 2024, le montant maximal de cette allocation s'élèvera à 1 016,05 euros par mois. Pour les personnes ayant un enfant en situation de handicap et bénéficiant également de l'Allocation d'Éducation de l'Enfant Handicapé (AEEH), le montant de base de l'AAH sera de 149,26 euros. Cette assistance financière vise à soutenir les individus confrontés à des difficultés professionnelles en raison de leur handicap. Elle peut être utilisée pour subvenir aux besoins quotidiens tels que l'alimentation, le logement et les frais médicaux. L'AAH représente un soutien crucial pour de nombreuses familles en France.


Cette allocation leur permet de mieux répondre à leurs besoins ainsi qu'à ceux de leurs enfants handicapés. La revalorisation de l'AAH, qui entre en vigueur le 1er avril 2024 et qui fait partie des aides de la CAF, est une nouvelle encourageante pour de nombreux individus en situation de handicap. Cela implique qu'ils disposent de ressources supplémentaires chaque mois pour faire face à leurs dépenses. C'est un progrès vers une meilleure qualité de vie pour les personnes handicapées et leurs familles.



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